Non bis in idem : à géométrie variable

Fil d’actualités économiques | 27 juin 2016

Jérôme Cahuzac pourra bien être jugé pénalement en plus du redressement fiscal majoré qu’il a accepté de subir suite à son évasion fiscale à l’étranger. Ainsi en a décidé le 24 juin le Conseil Constitutionnel, en répondant défavorablement à la question prioritaire de constitutionnalité déposée par l’ancien ministre au nom du ‘non bis in idem’. Le Conseil a estimé qu’en fonction de la personnalité des prévenus, la double sanction pouvait s’envisager. Cahuzac pourrait aller jusqu’à la Cour européenne des droits de l’homme.